La mode se rapporte à tous les peuples et à toutes les cultures. Son expansion s’intègre de plus en plus aux révolutions industrielles de par le monde. Ainsi, l’industrie textile est aujourd’hui porteuse de deux divers types de modes. On distingue notamment la fast fashion et la slow fashion qui sont deux conceptions différentes de cette réalité transversale à tous les peuples. Ces deux styles de fashion portent chacun un impact sur l’environnement.
Qu’est-ce que la fashion dans la mode ?
La fashion est un segment de l’industrie textile qui exprime une façon de s’habiller, une manière d’être à la page ou encore de participer à la mode ambiante. La fashion renvoie donc à la tendance que drainent les créateurs de mode par le biais de leurs collections. Cette création peut se révéler à l’occasion des événements de mode où les marques donnent le ton des tendances. Il existe cependant des différences notables entre les deux types de fashion que l’on connait : la fast fashion et la slow fashion.
La fast fashion
La fast fashion est relative à une consommation exponentielle de la mode dans laquelle cette dernière est fugace et le style en perpétuel zapping. La fast fashion est caractérisée par une consommation ultra-rapide des créations des maisons de collections. Une telle consommation indique une forte production des produits textiles, mais cette production de masse peut porter une relative entorse à l’éthique industrielle. C’est pourquoi il est préférable de recourir à un grossiste textile vierge qui répond aux attentes de la slow fashion.
La slow fashion
La slow fashion a une vision plus écologique de l’environnement. Elle promeut une production textile raisonnée, durable et adaptée aux contextes et aux climats des destinataires. Elle est qualitative, écologique et respectueuse de l’environnement de travail des ouvriers.
L’industrie : un secteur pensé et porté par un contexte créatif
L’industrie textile porte une grande influence sur l’environnement humain. Elle est surtout de plus en plus indispensable parce que les hommes et les femmes sont de moins en moins des nudistes et cherchent de plus en plus à être sexy.
La créativité et l’exploration des nouveaux horizons de l’art vestimentaire aiguillonnent le segment de la fashion, le travail des stylistes et des modélistes qui ont tous besoin de la matière secondaire pour porter à terme leur travail. C’est le désir du neuf des humains qui porte l’environnement du textile et le rend expansif. Le premier impact de cette industrie est de révéler la beauté des hommes et des femmes du 21? siècle. Mais l’assouvissement de ce désir ne reste pas sans impact sur la nature.
Les impacts de l’industrie textile sur l’environnement
L’industrie textile est l’une des poches de consommation énergétique exagérée en Europe et dans le monde entier. La forte consommation en hydrogène et l’émission des carbones et du gaz à effet de serre caractérisent ce secteur qui a besoin de faire valoir des solutions écologiques. La fashion en rajoute aux impacts de ce secteur sur l’environnement. La fast fashion par exemple est un secteur de l’industrie textile qui travaille à l’ingéniosité, à la création et à la tendance de cette industrie, mais elle ne manque pas d’avoir des impacts négatifs sur l’environnement.
La fast fashion désagrège l’environnement de travail des ouvriers par une surproduction qui ne respecte pas leurs droits du travail. L’intérêt est tourné vers la production et non vers le bien-être des ouvriers. Avec un esprit capitaliste que l’on reconnait aux multinationaux, l’industrie textile grimpe à la deuxième place des secteurs les plus polluants. Après l’industrie du pétrole, elle est la deuxième industrie de pollution et de destruction de la couche d’ozone.
La surproduction fait également de ce secteur le troisième plus grand consommateur d’eau. Les évaluations récentes sur la consommation en eau aboutissent au résultat selon lequel l’industrie textile consomme environ 4 % de l’eau mondiale. Enfin, les chaines de production pèsent sur les pays en voie de développement qui fournissent pour la plupart les ouvriers des firmes industrielles. Ces ouvriers sont sous-traités avec des SMIG qui ne sont pas souvent à la hauteur du travail abattu ni du minimum vital.
La description de cet environnement en défaveur des droits de l’homme et de la nature plaide pour une modération des productions et le recours à des solutions écologiques ou écoresponsables.
Pour atteindre ces objectifs, certaines industries comme Imbretex signent des contrats avec la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Ce contrat est une démarche volontaire des industries qui sont conscientes des enjeux pour une intégration des solutions en faveur de l’environnement et de la société. La prise de conscience des solutions qui peuvent aboutir à un environnement plus écologique et sain entraîne des actes concrets dans le domaine du textile. C’est donc l’un des facteurs qui fondent la slow fashion qui porte la promesse d’un retour à l’environnement vert.
La slow fashion et les solutions écologiques de l’industrie textile
Les solutions écologiques de la slow fashion s’évaluent à l’aune des désastres environnementaux de la fast fashion. Elles concernent entre autres la protection de l’environnement et de la société.
Sur le plan environnemental
La fast fashion met le monde à l’emprise d’une production et d’un consumérisme ultra-absorbant. Et pour répondre à la demande du marché, les matières mises à contribution pour les vêtements sont aussi bien végétales, animales et minières.
Actuellement, une large partie de la population porte probablement des vêtements produits par le polyester. Or, cette matière est issue du pétrole et laisse des particules dans l’environnement quand on la porte.
Pour ce qui relève des ressources prises aux animaux, la laine des moutons est largement utilisée, ce qui entraîne un abattement massif des animaux et une plus grande destruction de la faune. Quant aux ressources végétales, le coton est l’une des cultures pour lesquelles on utilise beaucoup d’engrais comme les pesticides, ce qui est néfaste à la nature et à l’homme. Si alors la slow fashion porte la vocation de limiter la production et de se régler sur l’offre nécessaire aux sociétés par étude des réels besoins, elle va pouvoir limiter la pollution de l’environnement. Elle pourra également préserver la faune pour un écosystème plus équilibré.
Sur le plan sociétal
La slow fashion aide la société à se régler, elle aussi, sur ce qui lui est nécessaire en matière d’habillement. De plus, les ouvriers pourront travailler dans des conditions humaines qui respectent leur quota d’horaire de travail, leur salaire et la qualité de la vie.
Avec la limitation des matières premières comme le polyester, la qualité de vie est bien améliorée. Les habitudes peuvent aussi changer petit à petit pour porter l’économie par l’achat des vêtements qualitatifs.